Antoine Kombouaré avait éteint la lumière. Guetté par le public nordiste et la presse samedi au stade Nungesser de Valenciennes, l’entraîneur du Paris-SG est resté sage : réponses a minima, regard voulu par lui fuyant et l’avant-match calfeutré au fond du vestiaire «Visiteur» alors qu’on l’aurait bien vu écumer les couloirs en serrant les louches.
Pudeur. Faciles vainqueurs (3-2) à Valenciennes samedi, les Parisiens sont sur le podium de Ligue 1. Et leurs victimes de ce week-end en 18e position : aucun point en trois matchs, dont deux à domicile. On comprend la réserve de Kombouaré, entraîneur du club nordiste entre 2005 et le mois de juin dernier. Une question de pudeur. Et aussi une forme différée de reconnaissance du ventre : parmi tous les entraîneurs de Ligue 1, le Kanak est assurément l'un des plus corporate qu'il nous ait été donné de croiser. Kombouaré, c'est l'entraîneur de ce début de siècle : «mon président…» par-ci, «mon président…» par-là. Le genre de coach qui soigne son apparence : c'est bien le premier à avoir perdu du poids (15 à 20 kilos) après l'arrêt de sa carrière de joueur - au FC Nantes (1983-1990) et au Paris-SG (1990-1995), notamment. Un type capable de faire se tordre de rire un sponsor sur une réplique. Toujours à l'aise. Il y a une anecdote formidable sur le gaillard, portant sur la fin de sa première expérience de coach à la tête d'une équipe première, celle du RC Strasbourg. Juste avant la r