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Libération

Les Bleus, ou l’art de se compliquer la tâche

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Basket . Après la défaite de jeudi, la qualification à l’Euro se jouera dimanche.
publié le 29 août 2009 à 6h53
(mis à jour le 29 août 2009 à 6h53)

Cette équipe de France est décidément agaçante. Un mois qu’elle se bat pour sortir vivante de ces barrages foireux qui doivent la mener jusqu’à l’Euro et elle trouve le moyen de livrer son plus mauvais basket lors du match le plus important. Débarqués en Belgique avec toute leur artillerie, face à une équipe qui n’avait plus respiré l’odeur d’une victoire contre les Français depuis vingt ans, les Tricolores ont réussi à faire miroiter aux Belges l’espoir d’une qualification.

Syndrome. Plus que la défaite, pas rédhibitoire en soit (il faudra gagner de plus de quatre points à Pau dimanche), c'est la façon dont les Bleus ont ramé jeudi sur le terrain qui fait peur à voir. La faute à «un peu de suffisance» selon Nando De Colo. Les insuffisances, elles, ont été criantes. Moyens défensivement, les Bleus ont été d'une médiocrité constante en attaque, réveillant le syndrome de la Parker-dépendance qui hante les nuits de tous les sélectionneurs tricolores depuis 2003. Le meneur des Spurs, auteur de 26 points, n'a pas grand-chose à se reprocher. Turiaf non plus, excellent dans la raquette (14 points, 12 rebonds). En revanche les autres peuvent se poser des questions. Diaw, l'ailier si offensif de Charlotte, a mis une mi-temps à rappeler qu'il était bien sur le parquet, et Batum est passé à côté de son match. Alors évidemment, il a fallu rendre hommage à l'adversaire. Vincent Collet, le coach : «Les Belges ont joué le match de leur vie.» Parker : «