Si Kimi Räikkönen s'est imposé pour la quatrième fois, hier, au Grand Prix de Belgique, et a offert à Ferrari sa première victoire de la saison, c'est Sebastian Vettel (Red Bull), 3e, qui a fait la bonne opération. Il a profité de l'abandon de Button, des petits scores de Barrichello (7e) et de son propre équipier Mark Webber (0 point), pour revenir à moins de vingt longueurs du leader du championnat. Un résultat qui fait de l'Allemand, que Libération a suivi pas à pas ce week-end, le principal rival des pilotes Brawn GP pour les cinq courses à venir.
Si Vettel a pour objectif de terminer ses week-ends en trombe, il les commence toujours à petite vitesse. Il se lance dans un tour de circuit à pieds, en général en compagnie de son ingénieur de piste et de son entraîneur physique. Webber, plus expérimenté et souffrant encore d’une jambe à la suite d’une fracture, conséquence d’un accident de vélo, ne s’aventure sur la piste qu’au volant de sa F1. A Spa-Francorchamps, les 7 004 mètres de montées et de descentes n’ont pas rebuté l’Allemand. Jeudi, à 11 heures précises, il entamait sa reconnaissance, s’imprégnant de l’angle des courbes ou de la hauteur des vibreurs.
Deux heures plus tard, il était de retour dans l'«Energy station» de son équipe, cet énorme motor home des équipes Red Bull et Toro Rosso, qui y organisent les fêtes et les réceptions pour leurs nombreux invités et les VIP, snobant ainsi le «Paddock Club» hors de prix de