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Et si Renault était mise au piquet ?

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F1. L’écurie est soupçonnée d’avoir faussé le résultat du GP de Singapour 2008.
publié le 2 septembre 2009 à 6h52
(mis à jour le 2 septembre 2009 à 6h52)

Le Grand Prix de Singapour, disputé le 28 septembre 2008, à la lumière des projecteurs avait capté l’attention de plusieurs dizaines de millions de téléspectateurs. Alors que Lewis Hamilton et Felipe Massa étaient au coude dans la course au titre mondial, c’est l’Espagnol Fernando Alonso qu’il l’avait emporté, à la surprise générale. Jusqu’à ce quinzième rendez-vous de la saison dernière, il n’était jamais monté sur le podium. Et puis dans les rues de Singapour, Alonso avait profité d’une série de circonstances favorables pour s’imposer. En effet, lors des Grand Prix chaotiques, les plus grands pilotes tirent souvent leur épingle du jeu. Epique, cette course l’avait été en partie à cause de l’accident dont avait été victime Nelson Piquet au volant de l’autre Renault.

Machiavélique. Victime ou coupable ? C'est la question qui se pose depuis dimanche. Au cours de la retransmission du Grand Prix de Belgique, les commentateurs brésiliens de la Globo ont en effet évoqué une dénonciation anonyme affirmant que le jeune Piquet avait, ce jour-là, volontairement balancé sa monoplace dans le mur pour provoquer l'intervention de la voiture de sécurité. Un moyen machiavélique, si l'accident était effectivement prémédité, pour remettre son équipier Alonso dans la course alors que, qualifié à une lointaine quinzième place, il avait choisi une stratégie agressive pour la course.

La suite est un peu technique et exige un retour en arrière. Sur la grille de départ de Singapour,