Laurent Blanc appelle ça «le cœur du jeu», il se raconte que ça fait le véritable standing d'une équipe, et c'est là que tous les regards se portent quand il faut une preuve des insuffisances tricolores actuelles : la paire de milieux défensifs c'est-à-dire le binôme chargé de sécuriser, ratisser, mettre de l'impact physique et construire. Patrick Vieira éternellement blessé, le lyonnais Jérémy Toulalan (25 ans) et le madrilène Lassana Diarra (24 ans) sont, depuis un an, régulièrement alignés par Domenech. Et par la presse qui les trouve timides offensivement, la purge féroïenne du mois d'août ayant fait encore monter la pression d'un bon cran autour des deux hommes. «Je trouve les critiques sur eux injustes, a estimé jeudi le défenseur Sébastien Squillaci. Toulalan court énormément, il bouche les espaces. Quant à Lassana, il court, perfore, met de l'impact - malgré son petit gabarit [1,73 m pour 66 kg, ndlr] - et en plus, il est capable de faire des décalages en attaque. Techniquement et physiquement, je ne vois pas ce qu'il y a à redire.» On remarque déjà que sans le vouloir, le stoppeur sévillan fait le distinguo entre les qualités du premier et celles - plus importantes à son idée - du second. Toulalan souffre. Il reste sur une saison pénible à l'Olympique lyonnais et donne plus ou moins l'impression d'être au bout du rouleau depuis quatorze mois, sans que l'on cerne vraiment l'origine du mal.
Détermination. Reste le ca