Les Bleus affrontent ce soir (1) au Marakana de Belgrade la Serbie, écrasant leader du groupe 7 des éliminatoires du Mondial 2010, avec six victoires en sept matchs. Ce qui leur vaut quatre points d'avance sur les Bleus (2e), une qualification directe en cas de succès ce soir et même, pendant qu'on y est, un joker : en cas de défaite, deux victoires (face à la Roumanie et en Lituanie), et ça passe.
En clair, les Bleus voient se profiler pour novembre (le 10 et le 14) des barrages que la Fédération internationale de football - dans sa miséricorde et au mépris de toute justice sportive - pourrait rendre moins ardus si elle décide d’ici là de nommer des têtes de série (2). Pourtant, même si l’on devine le point d’arrivée, le match de Belgrade revêt une importance phénoménale. Pour une équipe dans le brouillard, contrainte à un nul (1-1) bizarre, samedi, face aux Roumains. Et surtout pour le sélectionneur, Raymond Domenech, qui en est au même point qu’il y a un an, quand les Serbes (déjà) en visite au Stade de France avaient le pouvoir de le faire virer.
Que s'est-il passé depuis ? Rien. Enfin si : Domenech a joué sa tête en Roumanie le 11 octobre, puis en Lituanie le 28 mars. Et l'équilibre du conseil fédéral qui avait permis sa reconduction en juillet 2008 a changé. Tous les témoignages venus de la Fédération française de foot (FFF) disent la chose suivante : Domenech est mûr. Le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes, l'a démenti lundi : «Le conseil fédéral