Où comment un simple tête à queue se terminant dans un mur pourrait conduire au bannissement de la seule équipe française actuellement engagée dans le championnat du monde de F1. Tout simplement parce que cet accident impliquant la Renault du jeune Nelson Piquet lors du GP de Singapour en septembre 2008 était peut-être prémédité pour favoriser son équipier Fernando Alonso. Mieux, la neutralisation de l’épreuve, le temps de dégager l’épave de la Renault, avait propulsé l’Espagnol - mal qualifié - sur la plus haute marche du podium à la suite d’un judicieux changement de stratégie, mais aussi grâce à des circonstances de course favorables après l’intervention de la voiture de sécurité. Si la longue déclaration sur l’honneur de Nelson Piquet auprès de la FIA le 30 juillet est vraie, le plan prémédité le matin de la course par Flavio Briatore, patron de l’écurie Renault, Pat Symonds, le directeur technique, et Nelson Piquet lui-même, a fonctionné au-delà de toutes leurs espérances. Au point d’avoir déjà suscité, le soir même du GP, des doutes vite balayés par l’enthousiasme général qu’avait provoqué cette première course en nocturne de l’histoire de la F1.
Cette affaire serait sans doute restée dans le vase des petits arrangements entre amis du paddock si, depuis, Nelson Piquet junior n’avait pas été jeté de l’écurie française pour cause de mauvais résultats au soir du GP de Hongrie, le 26 juillet. Furieux de voir la carrière de l’un de ses quatre fils ainsi compromise, Nelson Pi