Apeine croyable : «Pour la première fois de ma vie, j'ai pleuré au stade Jean-Bouin», affirmait samedi après-midi Max Guazzini, président du Stade français dont l'aveu en disait long sur l'état de tension dans lequel se trouve son club depuis le début de la saison. Mais, si larmes il y a eu, elles étaient enfin «de bonheur», au terme d'un «match merveilleux et émouvant» prouvant, toujours selon l'intéressé, que «le Stade français est un grand club, qu'il entend le rester et le restera».
Pourquoi tant d’hyperbole ? Simplement parce que le soulagement lié à la victoire acquise contre Castres - jusqu’alors invaincu et néanmoins balayé sur la pelouse parisienne (44-18), où seule la botte de McIntyre a retardé l’échéance - était à la hauteur de l’angoisse prévalant au coup d’envoi en cas de nouvel échec, qui aurait entériné une place indigne en queue de classement.
La semaine a été animée du côté du club de la capitale : entraînements à huis clos, éviction pure et simple du duo d'entraîneurs McKenzie-Dominici (ce dernier était dans les tribunes samedi) et arrivée avec la lance à incendie de Jacques Delmas et Didier Faugeron. Le second, chipé au modeste voisin Massy ; le premier, suffisamment rompu aux vicissitudes du haut niveau (champion de France avec Biarritz en 2005 et 2006… et limogé fin 2008 pour cause de mauvais résultats !) pour savoir que Paris ne va pas se refaire en un jour : «Nous arrivons sur la pointe des pieds et n'avons fait q