Où l'on reparle de David Trezeguet. Un but au bout des arrêts de jeu, samedi soir, qui assure à la Juventus une victoire à la Lazio (2-0). Les Girondins de Bordeaux sont prévenus. Ce mardi, ils débutent la Ligue des Champions par un déplacement à Turin. Qu'ils aborderont en leaders sereins d'une Ligue 1 qu'ils semblent maîtriser sur le bout des doigts. Ils n'ignorent pourtant pas que la Juventus est en pleine bourre : trois victoires en trois matchs, et des recrues (Cannavaro, Melo, Diego...) déjà au diapason d'une équipe à nouveau digne de ses ambitions.

Le but du Français n'est pas non plus une bonne nouvelle. Il n'avait plus scoré depuis 7 mois. Une éternité pour celui dont le jeu a toujours été étroitement lié à des statistiques hors-norme (140 buts en 238 matchs à la Juve, plus d'un but tous les deux matchs).

David Trezeguet attend depuis longtemps de voir le bout du tunnel. Il y est entré un certain 9 juillet 2006, soir de tir en but manqué en finale du Mondial. Les chiffres ne trompent pas : en 2006, il plante 23 buts en Série A. L'année suivante, il en met 12 en Série B, son club ayant été rétrogradé en deuxième division. En septembre 2008, il est opéré du genou droit et indisponible 5 mois. Le mardi 10 mars 2009, il est remplacé par Amauri contre Chelsea (2-2 et élimination de la Juve) en huitième de la Ligue des Champions, et soulage son am