Le sacrifice est sans aucun doute à la mesure de l'enjeu. Hier, Renault, dont l'équipe de F1 est impliquée dans une affaire de tricherie, a confirmé dans un communiqué aussi bref qu'explicite que Flavio Briatore, patron sur le terrain du Renault F1 Team, mais aussi l'Anglais Pat Symonds, responsable de l'ingénierie, avaient «quitté l'équipe». Sans préciser s'ils ont été remerciés ou s'ils ont démissionné. Flavio Briatore et Pat Symonds payent ainsi les accusations lancées par le pilote brésilien Nelson Piquet junior, qui a fait une déposition sur l'honneur auprès de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) pour y expliquer comment, au matin du Grand Prix de Singapour, disputé en nocturne le 28 septembre 2008, Briatore et Symonds l'ont incité à provoquer sa propre sortie de piste pour favoriser la victoire de Fernando Alonso, son équipier chez Renault.
poker. Dans ce même communiqué, le constructeur précise ne pas vouloir contester les accusations de tricherie dont il devra répondre lundi devant les juges du conseil mondial de la FIA. Un double coup de poker qui vise à atténuer une éventuelle sanction. Car si ces faits ayant faussé le déroulement sportif d'une épreuve du championnat du monde, et surtout mis en danger les concurrents et les spectateurs du Grand Prix de Singapour, sont avérés, les sanctions pourraient être très lourdes de conséquences pour Renault. Max Mosley, encore président de la FIA - jusqu'au 23 octobre - a d'ailleurs sou