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Renault risque gros

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F1 . L’écurie doit répondre aujourd’hui devant la FIA du crash de Nelson Piquet au GP de Singapour 2008.
publié le 21 septembre 2009 à 0h00

Après avoir fait tomber les têtes de Flavio Briatore, le directeur général de son équipe de Formule 1, et celle de Pat Symonds, son responsable de l’ingénierie, c’est au tour de l’équipe Renault de mettre la sienne sur le billot aujourd’hui au siège de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) place de la Concorde, à Paris.

En débarquant les deux principaux responsables de l’incroyable crash de Nelson Piquet ayant favorisé la victoire de Fernando Alonso lors du GP de Singapour 2008, l’équipe française a signé ses aveux de tricherie. La défense de Renault ce lundi matin devant la vingtaine de représentants du conseil mondial extraordinaire convoqué à Paris sera assurée par des subalternes et les avocats de l’équipe. Pour eux, l’enjeu sera de convaincre le jury d’infliger une peine acceptable sur le plan financier et en termes d’image aux yeux des patrons de Renault, Carlos Ghosn, le président du groupe Renault-Nissan, et Patrick Pelata, le directeur général délégué. L’avenir de l’écurie française sur les circuits de F1 est en jeu.

Même si la majorité des syndicats maison ne verraient pas d’un bon œil le retrait de la F1, l’heure n’est quand même plus aux folles dépenses. Surtout, la FIA pourrait décider que Renault n’a plus sa place en F1 après un tel manquement au code sportif et lui retirer sa licence de compétiteur à vie ou pour plusieurs années. C’est la peine ultime évoquée, sans rire, par Max Mosley, le président de la FIA, il y a une semaine à Monza. Taper au po