Quatre candidates, une heureuse élue. Ce vendredi, le Comité international olympique (CIO) désigne la ville qui organisera les jeux Olympiques d'été en 2016. Au rayon des prétendantes, Rio, Chicago, Tokyo et Madrid.
L'événement planétaire, grand-messe du sport international, est la source de toutes les convoitises. En pleine crise économique et environnementale, chacune des candidates abat ses meilleures cartes pour séduire le jury du CIO.
Jusqu'au déplacement, ultime tentative de faire pencher la balance, de Barack Obama et de Lula. Voici les quatre dossiers, leurs forces et leurs faiblesses. Ils seront officiellement départagés vendredi à 18h30, depuis le congrès du CIO, réuni à Copenhague.
Rio, symbolique
Pour le symbole, c'est la candidature la plus séduisante. Les jeux Olympiques n'ont jamais été organisés en Amérique du Sud, et Rio compte bien profiter de l'occasion. Une audace du CIO rendrait grâce à la règle tacite qui veut que les Jeux soient organisés sur les cinq continents, à tour de rôle. Le principe est souvent passé à la trappe, mais après Pékin en 2008 et Londres en 2012, il peut jouer en la faveur de la métropole brésilienne.
Deux hommes forts portent le dossier: Lula d'un côté, Pelé de l'autre. Le président est du voyage, à Copenhague, pour plaider sa cause. De son côté, le footballeur légendaire a déclaré qu'il était prêt à «mourir» pour voir triompher Rio. Autre avantage, les JO de 2016 interviendraient seulement deux ans après la Coupe du monde de football, organis