A l'occasion des Journées de l'arbitrage, ce week-end, Libération a posé cette question à quatre arbitres. Verbatim

Arbitre de rugby dans le top 14. Prochain match, Bourgoin-Brive (samedi)

Tout d’abord, ça m’a permis de compléter ma formation de joueur. Mais quand j’étais jeune, j’avais déjà l’habitude d’aller demander aux arbitres pourquoi ils sifflaient. Et puis, ça occupait bien mes samedis. J’aimais le contact avec les jeunes, l’arbitrage éducatif.

Quand j’ai fait le choix du professionnalisme, j’ai dû faire une déformation professionnelle, puisque j’étais policier à la base. Disons que je suis resté dans le sifflet! Etre arbitre, pour moi, c’est surtout une question de caractère.

La vocation, elle vient au fil du temps. On a tendance à considérer les arbitres comme des sportifs ratés, mais ce sont de vrais sportifs! L’arbitrage a suivi l’évolution du monde du sport vers le professionnalisme. Nous sommes préparés physiquement et mentalement, et nous avons des emplois du temps de sportifs.

Bon, c’est vrai que le haut niveau a un côté attrayant. Les arbitres sont des spectateurs privilégiés d’un match. Je suis fier de pouvoir observer les joueurs d’aussi près. Mais on commence toujours en bas de l’échelle, et c’est très inconfortable. Dans le monde amateur, on doit souvent gérer des comportements difficiles. Notre intégrité physique est quelques fois menacée. Je comprends que ça ne fasse pas envie.

Basket (seul arbitre français au championnat d’