Pelé est immortel. La légende du foot, qui s'était dit prêt à «mourir» pour la candidature de Rio, est sauve. La cité brésilienne sera la première ville d'Amérique latine à accueillir les Jeux d'été, en 2016. En finale, elle s'est imposée face à l'inattendue Madrid.
Lula, présent au vote à Copenhague, avait mis la pression en demandant aux 98 votants de compenser le déséquilibre dont sont victimes, selon lui, les pays émergents. Pour le symbole, il est vrai que la candidature de la ville sud-américaine avait du bon.
Mais à vrai dire, dans ce genre de vote, chacun voit des signes là où il veut. La venue de Barack et Michelle Obama allait, selon beaucoup, faire pencher la balance en faveur de Chicago, grand favori. Résultat, la ville de l'Illinois est sortie au premier tour. Tokyo, qui lavait plus vert que vert en promettant des Jeux écolo, passe à la trappe au second tour.
Reste Madrid l'espagnole. Sur qui peu de monde aurait parié un kopek, selon la règle en vigueur qui veut que les Jeux tournent d'un continent à l'autre. Puisque Londres organisait les Jeux de 2012, Madrid semblait donc condamnée d'avance. Il faut croire que la présence de l'ancien président du CIO Juan Antonio Samaranch a dû peser dans les votes.
Mais finalement, les craintes brésiliennes (insécurité, organisation du Mondial de football en 2014 - ce qui aurait pu dissuader le CIO d'accorder une nouvelle manifestation de grande ampleur au Brésil) ont été balayées. La caïpirinha va couler à flots dans la