La présentation du 97e Tour de France, hier, s'est remarquablement déroulée, comme d'habitude. Mais, en reculant, le Tour a écrasé l'AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) qui roulait dans un angle mort. Le bilan des trois derniers jours est lourd : deux décès, si on compte celui de Frank Vandenbroucke (lire ci-dessous). On reviendra plus loin sur le parcours qualifié de «passionnant» par l'organisation, son grand départ à Rotterdam, ses pavés, ses arrivées au sommet et son contre-la-montre de Pauillac qualifié d'«enivrant» par des suiveurs déjà transportés.
Couleuvre. Jean-Etienne Amaury, président d'ASO, c'est-à-dire du Tour, a tout d'abord planté le décor. Chers amis, la pièce qui va se dérouler en juillet prochain se propose de visiter les Pays-Bas et la Belgique. Mais le rôle de l'unique souffleur devrait revenir à l'Union cycliste internationale (UCI). Ainsi le texte collera parfaitement au récit. Jean-Etienne Amaury a en effet regretté «les différends» entre les agences, l'UCI et l'AFLD. Et indiqué en préambule : «L'esprit sportif est la première valeur d'ASO.» C'est quoi, au juste, l'esprit sportif ? «C'est allier courage, honnêteté, dépassement de soi et respect de l'adversaire, et le Tour de France 2009 en a été la démonstration.» La couleuvre est de taille. Il y a une semaine, l'AFLD donnait une conférence de presse dans la quelle elle pointait avec précision «les dysfonctionnem