La pression monte sur les clubs des Harlequins (Londres) et de Bath. Après un début de Coupe d’Europe calamiteux, respectivement contre les Blues de Cardiff (6-20) et l’Ulster (12-26), les rencontres du week-end contre Toulouse et le Stade français s’annoncent cruciales. D’autant que certains commentateurs s’interrogent sur la décision de l’European Rugby Cup d’autoriser ces clubs à participer à la H-Cup cette année.
Petit rappel des faits : au printemps, lors du quart de finale de la Coupe d'Europe contre Leinster, pour permettre à un coéquipier plus frais de rentrer, l'ailier des Quins Tom Williams était sorti du terrain après avoir feint une blessure à la bouche en croquant une capsule de faux sang. Au scandale du «Bloodgate»,qui s'est soldé par la suspension pour quatre mois de Tom Williams, et les démissions du préparateur physique, du directeur, Dean Richards, et du président du club, Charles Jillings, a succédé celui du «Druggate» de Bath, dont trois joueurs ont été suspendus neuf mois pour avoir refusé de se soumettre à un test antidopage. En janvier, leur coéquipier Matt Stevens avait été contrôlé positif à la cocaïne.
Officiellement horrifiées par ces atteintes à l'image de leur sport, les autorités du rugby britannique ont constitué un groupe d'enquête, composé de 13 personnalités, dont John Owen, président de la fédération anglaise, ou encore Lawrence Dallagio, ancien capitaine du XV de la Rose. Le groupe a rendu ses conclusions dans un rapport de