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Portrait

Jenson Button, golden boy de la F1

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A l’issue du GP du Brésil, l’Anglais devient champion du monde sur Brawn GP, qui gagne le titre constructeurs.
publié le 19 octobre 2009 à 0h00

Ce titre de champion du monde, qu'il a remporté hier en terminant 5e du GP du Brésil, les journaux britanniques l'avaient promis à Jenson Button il y a bien longtemps. C'était juste avant de retourner les titres flatteurs de son début de carrière en critiques impitoyables ces dernières saisons. Du statut de héros, le beau Button est rapidement passé à celui de zéro, complètement submergé par l'Hamiltonmania. Un Lewis Hamilton lui aussi victime d'un phénomène en tous points identique. Button-Hamilton, même combat. Propulsés au pinacle pour être déglingués dans la foulée. Les deux Anglais ont finalement pu goûter leur revanche. Hamilton, il y a un an, en décrochant le titre mondial des pilotes. Button, hier, en lui succédant au palmarès.

Sauf que Button a quand même joué plus longtemps avec la patience de ses supporteurs de la première heure. En 2004, alors qu'il venait de monter pour la première fois sur le podium d'un Grand Prix pour finalement se classer 3e du championnat à la fin de la saison (il n'avait jamais fait mieux jusqu'à hier), Jenson Button déclarait à Libération : «Peu m'importent les records, les statistiques. Ma motivation, c'est d'être champion du monde un jour. Je suis prêt à attendre pour ça. Un an, cinq ans.» Le compte est bon, c'était il y a cinq ans et voilà l'Anglais sacré, à 29 ans, dix ans après ses débuts prometteurs avec l'écurie Williams.

bolides. C'est pourtant Alain Prost qui, le premier, fut