Entendu samedi au stade Marcel-Picot de Nancy, où l'Olympique de Marseille - qui restait sur trois défaites de rang et qui joue sa peau en Ligue des champions mercredi à Zurich - est venu mettre une pipe (3-0) à l'ASNL : «Grégorini [le gardien nancéen, ndlr], quand il marche, on dirait qu'il skie.» Puis : «Si l'OM gagne la Ligue des champions cette année, moi, je bouffe un rat.»
On était parti sur les bords de la Meurthe avec une idée : à quoi ressemble un club français à 100 millions d'euros de budget quand ça va mal ? Et on est tombé sur des brèves de comptoir. La Ligue 1 in vivo. C'est rigolo, mais pas que. C'est aussi spectaculaire, instructif, mystérieux. Pour le mystère, c'est l'entraîneur nancéen, Pablo Correa, qui s'y est collé : «L'homme clé aujourd'hui fut… allez, je ne le dis pas. Mais vous le savez, hein !» Non. On en sait foutre rien. Mais on a essayé, à s'en faire des nœuds dans le cerveau. L'arbitre ? L'entregent politique du club phocéen ?
Voilà l’histoire : l’OM a évité cette semaine à sa star Mamadou Niang un voyage pénible avec sa sélection du Sénégal en Corée du Sud sous le prétexte d’une blessure - mais Niang a survolé le match de samedi - quand le Sénégalais de Nancy, Issiar Dia, se farcissait l’aller-retour à Séoul. Auquel cas on aurait pigé un truc : le gros club, c’est celui qui fait croire que ses mecs sont blessés alors qu’ils pètent le feu.
Voilà qui est instructif. Et on n'avait pas fini d'apprendre. Tout