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Loin du compte, Marseille doit se refaire en Suisse

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Foot . L’OM n’a pas le droit à une troisième défaite en Ligue des Champions.
publié le 21 octobre 2009 à 0h00

Prenons un entraîneur de foot, Didier Deschamps. Le voilà tout déboussolé. Quand il fait jouer ses stars, l'OM perd. Trois fois de suite. Sa défense centrale, la doublette Diawara-Heinze, supposée d'airain, se mange but sur but : huit en trois matches. Mais voilà que l'équipe se déplace, samedi, à Nancy. Privé de ses trois recrues vedettes (Diawara, Heinze et Lucho), la Dèche fait jouer quelques remplaçants. Bingo ! L'OM gagne 3 à 0 et Mathieu Valbuena marque même un but du gauche. «Mon gauche ne me sert pas qu'à monter dans l'autobus», rigolait-il, lundi.

Objectif. La Dèche, lui, ne rigole plus. Avec son pied gauche, Deschamps marcherait bien dedans, histoire de forcer la chance avant de se rendre, ce soir (20 h 45) à Zurich, pour une 3e journée de Ligue des champions déjà décisive. L'OM, après deux rencontres, est dernier de son groupe avec zéro point. Conclusion : «On n'a pas droit à la défaite, résume Valbuena. Ça nous condamnerait à ne plus jouer une coupe européenne.» Ça la ficherait mal : Deschamps a remplacé Eric Gerets avec l'idée de faire mieux que le Belge, c'est-à-dire qualifier l'OM pour la phase finale de la Ligue des champions. S'il rate cet objectif, et si l'OM n'accroche pas la troisième place du groupe, qualificative pour l'Europa Ligue, la Dèche ferait moins bien que Gerets. Un cauchemar.

Alors, le FC Zurich, c’est du sérieux. Surtout que les Suisses ont commencé par accrocher le Real Madrid, avant de s’