Jean-Marie Balestre, le prédécesseur de Max Mosley, affirmait qu’être président de la Fédération internationale de l’automobile suppose des responsabilités aussi grandes que celle d’un ministre. C’est ce poste que vont briguer aujourd’hui Jean «Napoléon» Todt, qui, comme dirigeant, a gagné à peu près tout ce qu’il est possible de gagner en sport auto, et le Finlandais Ari Vatanen, ex-champion du monde des rallyes. La FIA regroupe plus de 220 Automobile-Club représentants 125 pays. Son président, bénévole, a pour principale mission de gérer la plupart des compétitions automobiles dans le monde, mais aussi de prodiguer ses conseils au monde de l’industrie automobile.
Leur parcours
Le dirigeant contre le pilote
Jeune, Jean Todt, fils d’un médecin de campagne, rêvait d’être pilote de course. Mais il n’en n’avait ni le talent, ni les moyens. Fasciné par le milieu du sport automobile, il a toutefois réussi à y mettre un pied au milieu des années 60, en devenant un excellent copilote en rallye. Ayant fait étalage de ses talents d’organisateur, le constructeur français Peugeot lui demandera ensuite de mettre en place une cellule dédiée à la compétition. Dans son costume de patron de Peugeot Sport, Jean Todt va faire gagner la marque en rallye, sur les pistes des Rallyes-raid et aussi aux 24 heures du Mans. Mais c’est à la tête de la Scuderia Ferrari, qu’il rejoint en 1993, que Todt se fait un nom, accolé toutefois à celui de Michael Schumacher, lequel concrétise sur la piste les t