Marie Marchand-Arvier, meilleure Française aux championnats du monde à Val-d’Isère, en février (argent en super-G) était impatiente de renouer avec la compétition. Elle s’est donc présentée samedi au départ du géant de Solden en Autriche (1). Une discipline peu habituelle pour cette spécialiste de la vitesse, mais la Française affirme vouloir progresser en géant et ainsi compléter son bagage technique dans l’optique des JO de Vancouver.

Bien-être. Un rendez-vous canadien qui hantera sans doute la plupart des skieurs lors des prochaines semaines. La championne des Contamines (Haute-Savoie) reconnaît qu'elle aussi garde à l'esprit le 12 février, date d'ouverture des JO, mais refuse d'être obnubilée par cette quinzaine olympique. «On ne peut pas tout baser sur les Jeux. D'ici-là, je ne veux pas m'économiser en Coupe du monde ou être sur la réserve dans la crainte d'une blessure. Je crois au contraire qu'il faut considérer tout ce qui vient avant les JO comme des courses, bien sûr, mais aussi comme des entraînements. J'ai pour objectif d'aller chercher des podiums et des victoires en Coupe du monde, tout en me disant que les résultats, bons ou mauvais, que j'obtiendrai d'ici Vancouver ne seront pas indicatifs de ce que je peux espérer là-bas.»

Plus que sa médaille d'argent à Val-d'Isère, Marie Marchand-Arvier retient l'état d'esprit dans lequel elle avait abordé les Mondiaux. «Je dois m'en inspirer. Je sais que je suis capable de skier à mon meilleur