Après la poussée bolchevique de l'Assemblée nationale, le sport business contre-attaque. La suppression du Droit à l'image collective (DIC), une niche fiscale qui permet d'exonérer de charges sociales jusqu'à 30% de la rémunération brute des sportifs professionnels (football, rugby, hand, basket et volley) fait l'unanimité contre elle.
Le syndicat des footballeurs pros avait déjà dénoncé un «élan populiste», un argumentaire repris par le toujours très véhément Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique lyonnais, qui avait lui fustigé une «loi scélérate».
Samedi, dans une déclaration à l'AFP, le président des Girondins de Bordeaux Jean-Louis Triaud a averti les parlementaires des conséquences néfastes d'une telle mesure: «Je ne veux plus entendre un seul député dire qu'on est nul en Europe et qu'on n'est pas dans le dernier carré en Champions League». La crise sociale et économique? Une raison apparemment pas suffisante pour Triaud: «C'est