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Après le dérapage, Louis Nicollin à la case rattrapage

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Le président de Montpellier a fait ses excuses au joueur Benoît Pedretti qu'il avait traité de «tarlouze».
Le sulfureux président Louis Nicollin s'est excusé par téléphone dimanche auprès de Benoît Pedretti. (AFP)
par LIBÉRATION.FR
publié le 2 novembre 2009 à 11h56
(mis à jour le 2 novembre 2009 à 12h03)

«Loulou» Nicollin, acte II. Celui de la réflexion et des excuses. Samedi soir dans les travées de l'Abbé-Deschamps à Auxerre, le président de Montpellier a dérapé. A sa manière, toujours très personnelle et distinguée. A l'issue de la 12ème journée de Ligue 1 qui a vu son équipe perdre 2-1, Louis Nicollin a notamment traité de «petite tarlouze» Benoît Pedretti, le capitaine de l'équipe bourguignonne, lui promettant au passage un match retour musclé. «Pedretti a tout commandé sur le terrain, mais celui-là quand il viendra à la Mosson, on va s'en occuper», a taclé le président, un brin mafioso.

Lundi dans les colonnes de l'Equipe, après une nuit de sommeil, il a tenté de se rattraper aux branches de la justification. Toujours à sa manière. «On a le droit de s'exprimer à la fin du match quand même. Ce que j'ai dit ne regarde que moi, Benoît Pedrretti et Jean Fernandez (entraîneur de l'AJ Auxerre, ndlr). On peut se parler, se dire les choses. On est des hommes, pas des gonzesses.»

Un mea culpa pas très convaincant à l’heure où le Conseil national de l’éthique (CNE) de la Fédération française de football doit se saisir de cette affaire. Il ne devrait pas passer à travers les gouttes et écoper d’un ou deux mois de suspension de ses fonctions officielles.

De son côté, tout en condamnant ses attaques, Benoît Pedretti n'a pas souhaité porter plainte. Dimanche par l'entremise de son coach, le joueur a eu le président héraultais au téléphone