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Desjoyeaux :«Il n’y a pas de chèvres»

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Pour cette 9e édition, la flotte a soigné sa préparation.
publié le 7 novembre 2009 à 0h00

Dernière course hauturière de la saison, la Transat Jacques-Vabre partira dimanche du Havre. La destination finale de cette neuvième édition a été modifiée. C'en est fini de l'Etat de Bahia au Brésil, qui a accueilli les quatre dernières éditions. Cette année, c'est au Costa Rica qu'accostera, dans une bonne quinzaine de jours, la flotte des quatorze monocoques et des six multicoques 50 pieds. Ces derniers emprunteront une route sensiblement plus longue (5 050 milles) que les monocoques de la classe Imoca (4 730 miles), qui s'offrent une séance de rattrapage après le dernier Vendée Globe remporté, pour ceux qui auraient loupé un épisode, par Michel Desjoyeaux sur Foncia.

Justement, quel est l'avis du maître des flots sur cette 9e édition (il remporta la 8eavec Emmanuel Le Borgne en dix-sept jours) ? Avec sa liberté de ton habituelle, voila comment «Mich' Desj'» dresse le portait du plateau des monocoques 60 pieds : «Il n'y pas de chèvres !» Comprendre rien que des bateaux bien préparés. Toujours Desjoyeaux : «Le niveau est très homogène. Sûrement l'un des plus beaux plateaux proposés dans la course au large. Lors du dernier Vendée Globe, j'aurais donné le podium.» Dans lequel, on imagine, il se réservait la première place qu'il s'est au final adjugée. Mais là ?«Pas moyen de sortir un bateau du lot pour en faire un favori.»

Côté favoris, ou pris pour tels, évidemment Foncia, mais aussi Safran de Guillemot-Caudre