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Libération

Henri Sérandour, figure de l'olympisme français, est mort

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publié le 13 novembre 2009 à 7h58
(mis à jour le 13 novembre 2009 à 7h58)

Henri Sérandour, qui a présidé le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) de 1993 à mai 2009, est décédé jeudi à Dinard (Ille-et-Vilaine) des suites d'une longue maladie, a-t-on appris auprès du CNOSF.

Ancien président de la Fédération française de natation (1981-1993), Henri Sérandour, 72 ans, avait cédé la présidence du Comité national olympique le 18 mai 2009 à l'un de ses vice-présidents, Denis Masseglia.

Successeur du truculent Nelson Paillou à la présidence du CNOSF, Henri Sérandour, sympathique mais moins charismatique, s'est d'abord efforcé de relancer la politique des candidatures françaises à l'organisation de grands événements, comme les jeux Olympiques.

Echec de Paris 2012

«Ce n'était pas un homme de grandes déclarations, mais il donnait confiance et faisait confiance», a déclaré Denis Masseglia. Atteint par la limite d'âge, Henri Sérandour avait quitté en mai la tête du mouvement sportif français au terme d'un quatrième et dernier mandat difficile, affaibli par la maladie et les échecs.

Il avait d'abord été profondément marqué par la défaite, en juillet 2005 à Singapour, de Paris pour l'organisation des jeux Olympiques en 2012, sur fond de divisions entre les mondes sportif et politique.

Il avait ensuite été confronté à la justice et condamné en octobre 2006 à trois mois d'emprisonnement avec sursis et 20.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour prise illégale d'intérêt.

Blâme du CIO

La justice lui a reproché d'avoir attribué