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Incident rugbystico-diplomatique à propos de l'hymne sud-africain

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L'interprétation de l'hymne sud-africain avant le match de rugby entre le XV de France et les Springboks vendredi soir à Toulouse a tourné au fiasco. Depuis, les différentes parties se rejettent la responsabilité.
Ras Dumisani, le 11 novembre 2009 à Toulouse (DR)
par SYLVAIN MOUILLARD
publié le 16 novembre 2009 à 16h30
(mis à jour le 16 novembre 2009 à 16h31)

France-Afrique du Sud, vendredi 13 novembre, à Toulouse: l'histoire d'un rude combat, où les avants français ont fait des scoubidous des vertèbres de leurs homologues Springboks (score final, 20-13 pour la France). Mais aussi l'histoire d'un hymne, celui des visiteurs, interprété par un chanteur sud-africain dont la performance déclenche depuis la polémique. Rappel des faits.

A quelques minutes du coup d'envoi de ce test-match entre les champions du monde en titre et le XV de France, les deux équipes sont alignées pour les hymnes nationaux. Ras Dumisani, qui se définit comme le «plus grand reggae man d'Afrique du Sud», entonne le «Nkosi Sikelel' iAfrika» («Dieu bénisse l'Afrique»).

Une prestation étrange, l'interprète donnant parfois l'impression de marmonner les paroles, voire de ne pas les connaître (notamment les parties en afrikaner et en anglais), quand il ne chante pas carrément faux. Chez les joueurs sud-africains, on perçoit peu à peu un certain énervement. Après le match, les critiques à l'encontre de la «performance» de Ras Dumisani se font plus précises.

L'entraîneur Peter de Villiers estime ainsi que les Français ont «manqué de respect» à l'hymne de son pays: «je voudrais juste signaler le fait que