La 13e journée du championnat aura finalement bien lieu. C’est ce qu’ont décidé mardi soir les présidents de clubs de rugby professionnels réunis en assemblée générale extraordinaire pour discuter de la suppression du droit à l’image collectif (DIC), votée par l’Assemblée nationale et le Sénat. Depuis quelques jours, plusieurs dirigeants, dont Max Guazzini, président du Stade Français, et Mourad Boudjellal, son homologue toulonnais, laissaient planer la menace d’une grève, voire d’un arrêt du championnat.
Au total, 13 clubs du Top 14 et 14 de Pro D2 étaient présents ou représentés. «Aujourd'hui, j'ai ressenti beaucoup de colère, d'amertume et de déception chez les présidents de clubs, et je la partage », a réagi Pierre-Yves Revol, le président de la Ligue nationale de rugby (LNR), à l'issue de la réunion. «Mais une grève me semble inopportune. On ne peut pas décider d'annuler une journée de championnat à 24h ou 48h de sa tenue. On se doit de respecter le public, les acteurs et un certain nombre de partenaires. » Sous-entendu, les préjudices économiques seraient trop lourds.
Mercredi, une commission mixte paritaire Assemblée nationale-Sénat doit se réunir pour examiner les modalités de suppression de DIC. Initialement prévu jusqu'en 2012, ce dispositif d'allègement de charges patronales sur les salaires des joueurs, prendra fin au 30 juin 2010. « Si jamais cette décision était confirmée, ce que je n'espère pas, nous continuerons la bataille par tous les mo