Quasi inconnu il y a encore quelques jours, Ras Dumisani aurait sans doute rêvé meilleure publicité. Vendredi, le chanteur de reggae sud-africain entonne l'hymne de son pays avant le test-match entre les Springboks et le XV de France, à Toulouse. Une prestation jugée irrespectueuse par l'entraîneur des champions du monde, Peter de Villiers, qui déclare après le match que Nkosi Sikelel' iAfrika a été exécuté «par quelqu'un qui ne chantait pas bien». L'intéressé, qui se définit comme «le plus grand reggaeman d'Afrique du Sud», pointe du doigt une sonorisation défectueuse et assure n'avoir aucun reproche à se faire : «Personne ne m'a dit avoir été contrarié. Quelqu'un est même venu me voir pour me dire que j'avais vraiment bien chanté.» Mais sa prestation ponctuée d'un incongru «Jah Rastafari» n'en finit pas de faire des vagues et on frôle désormais l'incident diplomatique. La Fédération sud-africaine, «choquée et horrifiée par cette interprétation», a adressé un courrier à son homologue française pour exprimer sa consternation. Samedi, le manageur du XV de France, Jo Maso, avait indiqué que le chanteur avait été choisi par l'ambassade d'Afrique du Sud en France, ce que celle-ci réfute, indiquant s'être contentée d'avoir fourni les coordonnées de l'agent de Ras Dumisani. Et l'ambassade de pointer un autre impair diplomatique commis vendredi à Toulouse : «Le drapeau sud-africain était hissé de manière inappropriée, les co
Ras Dumisani exécuteur de l’hymne Sud-Africain
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publié le 17 novembre 2009 à 0h00
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