Ce week-end, comme le prochain, le XV de France joue deux test-matchs (lire ci-dessous)… en même temps qu'auront lieu les 13e et 14e journées du Top 14. Dirigeants, entraîneurs, préparateurs physiques, joueurs… hormis, à la rigueur, les gérants de buvettes et des boutiques liées au merchandising, tout le monde en convient : les cadences du rugby professionnel français défient les lois du bon sens. Mais aussi longtemps qu'on additionnera compétitions internationales et élite du pays à quatorze clubs (et pas douze, par exemple), on en reviendra toujours au même : un agenda aberrant, susceptible de nuire à la qualité du spectacle, aux organismes et à l'équité sportive.
Ainsi, cette 13e journée, «sauvée», si on peut dire, après la menace d’une grève contre la suppression du droit à l’image collectif (DIC). Ce samedi, le championnat reprend donc ses droits, mais d’une manière singulièrement tronquée, puisque tous les internationaux français et étrangers évoluant dans l’Hexagone manquent à l’appel. Une particularité qui, dans des équipes comme Toulouse (sans Milo-Chluski, Médard, Johnston, Albacete…) ou Clermont (sans Bonnaire, Parra, Domingo, Nalaga…) fera un sacré vide.
Exceptée peut-être Clermont-Biarritz, la principale victime du planning infernal se trouve à dix kilomètres du Stade de France où, quatre heures avant France-Samoa, le vénérable stade Yves-du-Manoir de Colombes héberge le premier derby francilien de l'histoire du Top 14 : Racing-Metro 92-Stade Français. Un