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Andy Murray (re) cherche la lumière à Londres

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Tennis . L’Ecossais a débuté hier au Masters par une victoire contre Del Potro. Il veut conclure en beauté une saison moins glorieuse qu’attendue.
publié le 23 novembre 2009 à 0h00

«De la pression ? Je ne m’en suis pas trop mis cette semaine. Ça a été beaucoup plus relax qu’avant Wimbledon. Evidemment, je vais essayer de faire du mieux possible, mais je ne m’attends pas à jouer de façon extraordinaire.» De fait, Andy Murray n’a pas extraordinairement bien joué mais, hier à Londres, il est entré victorieusement dans le Masters contre Juan Martin Del Potro (6-3, 3-6, 6-2). Un tournoi dans lequel Murray joue gros. Parce que c’est Londres. Parce que s’il ne gagne pas dimanche prochain dans l’immense 02 Arena, devenant ainsi le premier Britannique à remporter un grand tournoi depuis plus de 70 ans, Murray ne restera que comme l’homme le plus titré en 2009. Alors que, au début de l’année, on l’imaginait remporter un tournoi du Grand Chelem et taquiner Nadal et Federer pour la première place mondiale.

En juin en Angleterre, la Murraymania battait son plein. L’Ecossais venait de remporter le tournoi du Queen’s. C’est sûr, il allait gagner Wimbledon, succéder à Fred Perry, dernier vainqueur britannique, en 1936. Las. L’aventure s’arrêtera pour lui en demi-finale contre Andy Roddick.

Prétendant. Après avoir terminé l'année 2008 en trombe, avec deux victoires aux Masters Series de Cincinnati et Madrid et une finale (perdue contre Federer) à l'US Open, Murray commence l'année 2009 sur le même tempo, consolidant sa place de prétendant au podium. Entre autres exploits, il surclasse même Federer pour la quatrième fois consécutive à l'occasion