Le 21 septembre, Flavio Briatore qui était à la tête de l’écurie Renault F1 depuis le début des années 2000 et Pat Symonds, le directeur technique de l’équipe française, cinq jours après avoir été remerciés par le constructeur français, étaient lourdement condamnés par le conseil mondial de la Fédération internationale de l’automobile (FIA). L’Italien écopait d’un bannissement à vie et l’Anglais se voyait interdit de toute activité dans un championnat contrôlé par la FIA pour une période de cinq ans. Des peines motivées par leur implication, avérée selon l’enquête menée, dans l’accident volontaire du pilote brésilien Nelson Piquet lors du Grand Prix de Singapour 2008 ayant facilité la victoire de Fernando Alonso.
Hier, devant le tribunal de grande instance de Paris, les deux hommes représentés par leurs avocats, maîtres Philippe Ouakrat pour Briatore et Dominique Dumas pour Symonds contestaient à la fois leur culpabilité et demandaient la non-application de leur peine, l’ancien directeur général de Renault F1 réclamant même 1 million d’euros de dommages et intérêts pour le préjudice moral subi et les dégâts infligés à son image.
Pendant près de quatre-vingt-dix minutes, le président et ses trois assesseures ont écouté les arguments des avocats des plaignants. Des cils se sont levés lorsque Me Dumas a évoqué la solidité des coques en carbone des F1, le président a réprimé un sourire lorsqu'a été évoquée la somme réclamée par Briatore. Quand l'avocat de la FIA, M