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Libération

Les millions de la Whitbread

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publié le 27 novembre 2009 à 0h00

Quinze ans après l'épisode tumultueux de La Poste sur la Whitbread ancien nom de la Volvo (tour du monde en équipages avec escales), les Français reviennent dans une course très internationale. La Poste, c'était une belle idée qui a tourné en eau de boudin : skipper contesté, équipiers mis au trou lors d'une escale en Uruguay, etc. Ce qui expliquerait ces quinze ans d'absence, alors que les Tabarly, Péan ou Gabay y faisaient flotter le pavillon français dans les années 80 ? D'abord «pas un sponsor français n'avait de visibilité internationale pour s'y risquer», avance Vincent Lauriot-Prévost. Deux projets français étaient «intéressés» ces derniers mois. Groupama a franchi le pas dernièrement et s'est porté acquéreur du bateau vainqueur (Ericsson) de la dernière campagne afin de s'entraîner en équipage sur cette course dominée par les Anglo-Saxons. Le Franco-Argentin Juan Kouyoumidjian dessinerait le monocoque barré par Franck Cammas qui souhaite d'ailleurs constituer un équipage aux deux tiers anglo-saxon. Le second projet est mené par Roland Jourdain soutenu par Veolia. Rien de signé dit-on chez Veolia mais «Bilou» consulte quelques cabinets d'architectes. Pour son édition 2011, qui partira d'Alicante, la Volvo veut, elle aussi, réduire les coûts afin de présenter un plateau plus large. Compter quand même 15 millions d'euros sur trois ans, fourchette basse, dont 5 millions pour un bateau qui sort du chantier. En plus, les étapes sont vora