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Libération

Jules Bianchi, le pilotage, c’est dans les gènes

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F1 . Le pilote français, tout juste 20 ans, prend aujourd’hui le volant d’une Ferrari pour une séance d’essais. Trajectoire d’un espoir.
publié le 1er décembre 2009 à 0h00

Seize ans après la retraite d’Alain Prost, le sport automobile français cherche toujours un successeur au premier et unique champion du monde tricolore de F1. Jules Bianchi pourrait être enfin celui-là. C’est dire les espoirs qui reposent sur celui qui vient de remporter le très huppé championnat européen de Formule 3, comme l’avait fait avant lui Prost, il y a trente ans. A tout juste 20 ans, Bianchi se voit offrir une opportunité inédite. Celle de piloter pendant deux jours d’essais une Ferrari de F1, dont il prendra le volant aujourd’hui et demain sur le circuit de Jerez de la Frontera. Du jamais vu, ou presque, la Scuderia n’ayant pas l’habitude de confier ses bolides à des blancs-becs mais plutôt d’engager des champions confirmés. Toutefois, l’accident de Felipe Massa, l’été dernier, a mis en évidence le manque de «relève» au sein de l’équipe italienne qui a pris l’habitude d’employer des pilotes d’essais «hors d’âge», incapables d’être titularisés en cas de besoin.

Brèche. Nicolas Todt, le fils du nouveau président de la FIA, manager de Felipe Massa et copropriétaire de la structure ART engagée en F3 et en GP2, s'est faufilé dans cette brèche pour avancer le nom de Jules Bianchi ; il est depuis plus de trois ans l'agent du jeune espoir dont il a pris la carrière en main alors que celui-ci en terminait avec son apprentissage en karting. «J'étais à la recherche d'un talent à promouvoir, explique NicolasTodt. Je me suis renseigné auprès des sp