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L'arbitrage vidéo ? «Démagogie et populisme», selon Platini

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A quelques heures du tirage au sort des groupes de la Coupe du monde 2010, le président de l'UEFA a fait le point sur les dernières polémiques autour du ballon rond.
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publié le 4 décembre 2009 à 16h41
(mis à jour le 4 décembre 2009 à 16h43)

Michel Platini est joueur. Alors qu'il se trouve au Cap pour assister au tirage au sort de la Coupe du monde sud-africaine, le patron du foot européen a répondu à ses détracteurs, qui lui reprochent de refuser de mettre en place l'arbitrage vidéo dans le football. L'ancien numéro dix n'en démord pas. Tout en affirmant que l'arbitrage est «mort», «je le dis depuis 10 ans», notamment en raison de la télévision, il martèle que la vidéo «serait la fin du football».

Lui ne voit «pas d'autre solution que deux arbitres supplémentaires» sur les terrains. La raison ? «Le football doit rester humain. Si on prend la vidéo pour les qualifications d'un Euro, ça veut dire pour un Féroé-Estonie, devant 1.000 personnes, qu'il faudra 25 caméras, soit 200.000 euros ! Et puis on va voir que sur une faute, il y avait faute avant, et encore avant.»

«Platoche» ne se prive pas de tacler ses adversaires. «Je vous donne la liste de ceux qui font partie de la Commission Fifa contre la vidéo (Commission du football, ndlr): Beckenbauer, Pelé, Savicevic, Weah... Alors entre eux et Thiriez (le président de la Ligue de football française, ndlr) et le porte-parole de l'UMP - je ne sais pas comment il s'appelle (Frédéric Lefebvre, auteu