Hatem Ben Arfa est toqué. Complètement. C'était dans la Provence la semaine dernière : une toque de chef sur la tête pour une soirée caritative, le milieu de terrain de l'OM «s'est montré inspiré à l'attaque d'un filet de bœuf Rossini», selon le journal. Plus performant que sous les couleurs marseillaises, ces temps-ci. Une question se pose : parfois génial, trop souvent transparent, Hatem Ben Arfa le charmant garçon casse-t-il les burnes à tout le monde à Marseille ? Non, mais c'est l'insulte qu'il aurait lâchée par mégarde vers son entraîneur, mi-novembre, lors d'un entraînement, avant de s'excuser. Didier Deschamps n'a pas confirmé, et a estimé l'incident clos. Mais Ben Arfa n'apparaît guère sur les feuilles de match. Il n'a été titulaire que trois fois, sur ses dix matchs en L1, pour 320 minutes de jeu. Bilan : deux passes décisives. Trop maigre, pour un joker de luxe. Certains le voient partir en prêt au mercato d'hiver.
Manque de vice. Rien n'est fait. Car il a réalisé une bonne prestation à San Siro le 25 novembre, entrant en cours de jeu contre l'AC Milan (1-1). Il aurait dû obtenir un penalty, étant retenu par le maillot dans la surface. Mais ce grand gamin a oublié de s'écrouler. Inzaghi n'aurait pas hésité, lui. Ben Arfa manque de vice. Est-ce un défaut ? Oui.
En juin 2008, l’OM l’avait acheté à Lyon douze millions d’euros, espérant qu’il devienne le Rossini du Vélodrome. Avec Gerets comme coach, Ben Arfa n’a pas dépassé le rang d’