Et de trois. Pour la troisième année consécutive, l’OM échoue à la porte des huitièmes de finale. En Ligue des champions, Marseille ne fait pas le poids. Pourquoi ? Parce qu’il y a plus de pognon en face, diront certains. L’OM est devancé dans son groupe par deux poids lourds, le Real Madrid, qui a gagné 3-1 mardi soir au Vélodrome sans souffrir, et par l’AC Milan. Mais l’explication est un peu courte. Les Marseillais auraient pu l’emporter à San Siro, le 25 novembre, ils n’ont ramené qu’un nul (1-1) face à un Milan à leur portée. C’est là qu’ils ont perdu leurs chances.
Gomina. L'OM d'aujourd'hui est bien à son niveau. Pas celui de la phase finale de la Ligue des champions. Mardi, le Real n'a pas été transcendant. Mais il a tenu bon quand ça chauffait autour d'un excellent Lassana Diarra, teigneux à la récupération. Et Cristiano Ronaldo a fait le reste : un but sur coup franc superbe, un autre opportuniste après un cafouillage entre Mandanda et Diawara.
Image étonnante : Taiwo, défenseur de l'OM et beau bébé, essaye à un moment de déstabiliser le Portugais d'un coup d'épaule. Ronaldo ne cille pas sous l'assaut. C'est du solide. Pas que de la gomina et de la technique : du physique aussi. On voit, en cet instant, l'écart dont parlera Didier Deschamps après le match. «Il faut être réaliste aussi : entre Marseille et Madrid, il y a encore beaucoup, beaucoup de différences, analyse le coach. J'ai vu en face des athlètes de haut niveau. C'est solide,