Menu
Libération
Analyse

L’argent et les ressources

Article réservé aux abonnés
Battues hier (22-25) en finale du Mondial par les Russes, doubles tenantes du titre, les handballeuses prouvent la valeur de l’école française par l’ensemble de leur parcours .
publié le 21 décembre 2009 à 0h00

Les filles entraînées par Olivier Krumbholz ne sont pas venues à bout des Russes, hier à Nankin (Chine), en finale des championnats du monde. Les Russes, doubles tenantes du titre, l'ont emporté 25-22, et ramassent l'or pour la troisième fois de suite : 2005, 2007, 2009. Krumbholz a soupiré : «La marche était trop haute et de notre côté nous n'avons pas été assez bonnes en attaque.»

Les coéquipières de la capitaine, Raphaëlle Tervel, sont tombées sur des Russes parfaitement organisées. Malgré une modification de défense dans le dernier quart d'heure qui n'a pas déboussolé les Russes, les tricolores n'ont jamais été en mesure de casser les transitions de balles de leurs adversaires. Les Françaises étaient pourtant revenues à une longueur (14-15) en début de deuxième mi-temps. Mais devant la rigueur défensive des Russes, les «gamines», selon l'expression du Directeur technique national, Philippe Bana, ont rompu malgré l'impact physique apporté par l'arrière gauche Mariama Signate. Cette dernière a évité aux Bleues de sombrer, car la différence de buts au bout du compte (+3) traduit mal la souveraineté russe sur la partie. Qui doit beaucoup au métier du coach Evgeny Trefilov, un hypercondriaque génial, mais qui a quand même intérêt à se ménager car gueuler ainsi conduit au tombeau. Ça serait dommage car l'homme est un puits de science handballistique.

Silence. Les Bleues rapportent l'argent et, surtout, démontrent, à travers cette performance as