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Libération

Max et l’effet railleur

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Rugby . De Bruxelles à Paris, récit du rocambolesque week-end où le Stade français de Max Guazzini a reçu les Irlandais de l’Ulster.
publié le 21 décembre 2009 à 0h00

Les Doriss Girls du Moulin rouge, des reprises des Beatles par le groupe Abbey Road, un défilé d'enfants… Tout avait été prévu façon «match de gala au Stade de France». Tout, sauf un léger détail : une bâche chauffée qui aurait pu épargner la pantalonnade vécue samedi à travers l'annulation du match de rugby le plus important jamais organisé sur le territoire belge, à savoir Stade français-Ulster, dans le cadre de la 4e journée de H Cup.

Au lieu de quoi tout le monde devait se rabattre sur Paris et le stade Jean-Bouin. Où, hier, à vingt-quatre heures et pas mal de gausseries près, les locaux allaient enfin disposer de l’Ulster 29-16. Et prendre une option pour les quarts de finale de la compétition. Au terme d’un week-end abracadabrantesque que l’on doit rembobiner.

«Missionnaire».«Si on n'ose rien, on ne fait rien», nous déclarait en amont le président du Stade français, Max Guazzini. Se voyant un peu avec ses troupes en «missionnaire» du ballon ovale au pays d'Eddy Merckx (Libération de ce week-end), le président du Stade français a ainsi conclu de longue date un accord pour «recevoir» l'Ulster à Bruxelles dans le cadre, comme il en plaisante lui-même, du «Stade français rugby tour». Si le cœur des Belges est encore loin de battre au rythme du rugby, la fédération nationale souhaite dynamiser un sport qui progresse doucement.

Rendez-vous samedi, 16 h 45. Où un froid de gueux paralyse le stade du Roi-Baud