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Libération
Interview

«Le pire moment, le mardi, quand on reprend»

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La semaine type Siaka Tiéné, 27 ans, latéral gauche
publié le 23 décembre 2009 à 0h00

«Que j'aie gagné ou perdu, j'apprécie beaucoup les moments juste après le match. La pression est telle… Là, tu lâches toute la tension accumulée. Il y a d'abord la douche au stade, puis je rentre chez moi : là, je me fais un programme. L'idée, c'est de sortir dans la foulée. Si je reste chez moi, je vais avoir beaucoup de mal à dormir, je me suis souvent retrouvé à ne trouver le sommeil que devant la télé ou l'ordi. Si je sors ? Resto avec des potes, boîtes, Valenciennes, Paris, Londres… J'aime la ville. Parfois, tu as un décrassage le dimanche mais, d'autres fois, tu ne reprends que le mardi. Ça laisse du temps. Après une défaite, ton comportement est plus mesuré. Quand tu gagnes, ça peut être chaud (sourire).

«Donc, le moment de la semaine que j’aime le moins, c’est le mardi, quand il faut reprendre : c’est toujours difficile psychologiquement de raccrocher après le week-end, d’autant que tu ressens encore les traces des efforts du match. En même temps, un joueur professionnel n’a pas de question à se poser : il y a une routine, tu es sur des rails. Quand tu reprends, tu sens déjà venir la grosse séance d’entraînement du mercredi, la plus physique de la semaine. Personne n’aime ça. Celle-là, on préfère quand elle est derrière nous.

«Le jeudi : certains coachs décident d'individualiser le travail [comme c'est le cas à Valenciennes, ndlr] et, du coup, c'est un jour que les joueurs apprécient. La tension du match à venir n'est pas encore en tête. On coupe un p