Flavio Briatore bientôt de retour dans les paddocks? Il en a en tout cas officiellement le droit depuis hier et la décision rendue par le tribunal de grande instance (TGI) de Paris d’annuler sa radiation à vie du sport automobile (1), infligée le 21 septembre par la Fédération internationale de l’automobile (FIA) : l’ex-patron de Renault F1 avait demandé à Nelson Piquet Jr, deuxième pilote de l’écurie la saison dernière, de provoquer un accident avec sa monoplace lors du GP de Singapour 2008, dans le but de favoriser la victoire de son coéquipier Fernando Alonso. L’écurie française avait de son côté écopé symboliquement de deux ans de suspension avec sursis pour cette tricherie.
Briatore avait déposé plainte en novembre contre la FIA, soupçonnant Max Mosley, son président (avec lequel il était en conflit), de «vengeance personnelle». Le TGI a jugé, hier, la sanction «irrégulière» et accordé 15 000 euros de dommages et intérêts au sulfureux milliardaire italien, qui en exigeait un million. L'ancien directeur technique de l'écurie, Pat Symonds, suspendu cinq ans, a lui aussi obtenu gain de cause et s'est vu allouer 5 000 euros d'indemnités.
S'ils ont reconnu qu'ils n'avaient pas compétence pour «se prononcer sur la responsabilité» de Briatore dans le «crashgate», les magistrats parisiens ont expliqué que «sous couvert d'un ordre donné à ses membres, le Conseil mondial du sport automobile (CMSA) a incontestablement infligé, fût-ce indirectement, un