Comment va Hatem Ben Arfa ? Super. Comme ses coéquipiers, il en termine aujourd’hui avec le stage hivernal que s’est bricolé l’Olympique de Marseille à Peralada en Espagne, où il a fait aussi froid qu’ailleurs. Surtout, il laisse dire : il ne se passe pas deux jours sans qu’un des responsables de l’OM ne s’exprime sur un éventuel départ de l’attaquant de 22 ans d’ici au 31 janvier, date de la clôture de la période des transferts.
Intox. La dernière fois, ils s'y sont mis à deux. Le directeur sportif du club phocéen José Anigo, mardi sur L'Equipe.fr :«Il y a effectivement de grandes chances pour qu'Hatem reste à l'OM.» Et son président Jean-Claude Dassier, quelques heures plus tard : «Il y a 95% de chances pour qu'il reste à l'OM. Je n'ai d'ailleurs jamais pensé qu'il partirait. Lui-même n'avait d'ailleurs pas très envie de partir non plus.» Fermez le ban ? Pas du tout : si l'OM peut se débarrasser lors de ce mercato de l'ex-futur du football français en récupérant, allez, 7 des 12 millions d'euros dépensés pour le faire venir de Lyon il y a dix-huit mois, il ne va pas se gêner.
Sauf que Ben Arfa est invendable. Dans le milieu, plus personne n'y croit : les seuls à avoir mis le nez à la fenêtre depuis deux semaines - et encore, il faut se méfier de l'intox de son agent ou de l'OM destinée à sauver le soldat Ben Arfa et faire monter sa cote - sont le Besiktas d'Istanbul ou l'Olympiakos Le Pirée, qui auraient mis des sommes ridicules (3 ou 4 mil