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Libération

Attaque du bus togolais: nouvelle revendication d'un groupe séparatiste

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Le principal mouvement séparatiste de l'enclave angolaise de Cabinda affirme que les auteurs de la première revendication sont des «opportunistes».
Des gendarmes togolais portent le cercueil d'une des victimes de l'attaque contre le bus de l'équipe nationale de football du Togo, le 8 janvier 2010 à Cabinda. (© AFP Emile Kouton)
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publié le 12 janvier 2010 à 11h23
(mis à jour le 12 janvier 2010 à 11h25)

Un deuxième groupe indépendantiste du Cabinda a revendiqué mardi l'attaque meurtrière contre le convoi de l'équipe de foot du Togo, en expliquant dans un entretien téléphonique avec l'AFP tirer sur les convois escortés par des forces de sécurité angolaises.

Cette nouvelle revendication émane du principal mouvement séparatiste de ce territoire angolais, le Front de libération de l'Etat du Cabinda-Forces armées cabindaises (Flec-FAC).

«Nous ne sommes pas des terroristes, l'attaque n'était pas dirigée contre nos frères togolais... A chaque fois que les Forces armées cabindaises voient un convoi angolais, elles tirent toujours», a assuré Jean-Claude N'Zita, conseiller du président du Flec-FAC s'exprimant depuis la Suisse où il vit en exil.

«On dit qu'on ne peut pas s'attaquer à des innocents sans défense. Nous n'avons rien contre nos frères africains et nous aimons le football», a-t-il poursuivi. L'attaque, qui a fait deux morts vendredi, avait immédiatement été revendiquée par les Forces de libération de l'Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), une faction dissidente du Flec-FAC. «Ça n'engage que lui. Ce sont des opportunistes», a rétorqué Jean-Claude N'Zita.

Par ailleurs, «les Forces armées cabindaises (FAC) ont décidé d'adopter une attitude responsable par rapport à la CAN-2010», écrit dans un communiqué transmis à l'AFP son chef d'Etat-major Miguel Boma. Les FAC «s'abstiennent de tout acte de violence au Cabinda pe