Al’occasion de l’Euro de hand, qu’ils démarrent aujourd’hui en Autriche, les Bleus vont pouvoir mesurer si la «marge d’avance» qu’ils possèdent sur leur propre sport est toujours d’actualité. Si oui, ils pourraient réaliser un triplé JO-Mondial-Euro inédit. Jamais un pays n’a remporté de rang les trois principales compétitions du handball.

Claude Onesta, l’entraîneur, et Sylvain Nouët, son adjoint, vont diriger un groupe sensiblement similaire à celui qui avait décroché le titre au Mondial 2009. Le pivot Grégoire Detrez a été appelé pour suppléer Bertrand Gille - qui n’était pas des derniers Mondiaux pour cause de grosse fatigue - et se remet d’une blessure.

Dominés. Derrière Jérôme Fernandez, capitaine aux plus de 1 000 buts, l'équipe de France sera confrontée dans le groupe D à la Hongrie aujourd'hui, à Wiener Neustadt, à 50 km au sud de Vienne. Puis mercredi, les Bleus rencontreront les Tchèques, qui les avaient dominés (32-29) lors des éliminatoires. Enfin, vendredi, à l'occasion du dernier match du groupe D, il s'agira de ne pas plier face aux Espagnols et leur jeu très physique. Comment sont-ils ces voisins que les Français avaient battus en finale de l'Euro 2006, en Suisse, et qui ont depuis changé d'entraîneur. «Je les ai trouvés lents et peu mobiles. Certes c'est costaud, mais leur défense est lourde», soulignait ce week-end Daniel Costantini, le sélectionneur qui emmena la France au titre mondial en 1995 et 2001.

Dans le groupe C de cet Euro