«Le malade n'est pas encore guéri, mais il va mieux.» La phrase prononcée par Claude Onesta à l'issue de la première semaine de l'Euro autrichien accompagne tous les menus de l'équipe de France. Soit deux nuls (Hongrie, Espagne) et deux victoires : les Tchèques mercredi et l'Allemagne (24-22) hier, pour la première rencontre du tour principal.
Les Bleus ont donc renvoyé les coéquipiers du rugueux Oliver Roggisch à la maison. Demain, les coéquipiers de Jérôme Fernandez affronteront la Slovénie à 16 h 15 à Innsbruck. Pour ce qui est de l'Allemagne, le match fut âpre dans sa première partie avant de tourner dans le sens tricolore : 12-10 à la pause. Requinqués, les Bleus ont même fait plier les Allemands à la 35e minute : 17-10. Avec un Thierry Omeyer à nouveau déterminant dans les buts. Mais sans Jérôme Fernandez, dont le métier et le palmarès ne sont plus à démontrer, mais qui a vendangé avec une régularité métronomique sur les 2,05 mètres du gardien allemand Johannes Bitter. Tant et si bien que les Allemands ont renoué avec le fil du match. D'une avance de plus de sept buts, les Bleus sont réduits à l'état de panique à la 53e : 22-20. Ils couinent et ne tournent plus que sur un seul gond. La porte «bleue» ne tient plus.
Découpe. Holger Glandorf cloue Omeyer à chaque tir. Nicola Karabatic se casse sur la défense allemande et Oliver Roggisch, plus mauvais garçon que jamais, distribue les gifles. Bertrand Gille, le pivot, l'a surnom