Le Suisse Roger Federer a remporté son quatrième Open d’Australie en battant le Britannique Andy Murray en trois sets 6-3, 6-4, 7-6 (13/11) dimanche en finale à Melbourne.
Souverain face à un adversaire décevant hormis une rébellion dans le troisième set, le N.1 mondial compte désormais seize titres du Grand Chelem, deux de plus que le précédent détenteur du record Pete Sampras.
Il se met en position de tenter l’une des rares choses qu’il n’ait pas encore réussi: le Grand Chelem, c’est-à-dire le gain des quatre principaux tournois sur une année calendaire, le défi ultime en tennis, qui passera d’abord par sa défense du titre à Roland-Garros en juin.
A Melbourne, le Suisse a récupéré un trophée qu’il avait abandonné ces deux dernières éditions à Novak Djokovic en 2008 et à Rafael Nadal en 2009. Le Suisse s’était déjà imposé en Australie en 2004, 2006 et 2007.
A 28 ans, il devient le deuxième joueur de l’ère Open a remporter le tournoi à quatre reprises, après l’Américain Andre Agassi qui était également le dernier père de famille à s’être imposé à Melbourne.
Comme souvent, Federer a joué son meilleur tennis lorsque l’adversité a été la plus forte. Depuis la perte de la première manche face à Nikolay Davydenko en quarts de finale, il n’a plus concédé le moindre set, balayant Jo-Wilfried Tsonga en demi-finale et maîtrisant Murray avec toute son expérience dimanche.
L’Ecossais, sous forte pression avec la perspective de devenir le premier Britannique à gagner un Grand Chelem depuis 74