La Coupe d'Afrique des Nations 2010 s'est terminée comme elle avait commencé: mal. Le 8 janvier, deux jours avant le début de la compétition, le bus de l'équipe du Togo est mitraillé par des rebelles cabindais. Bilan de l'attaque: deux morts dans l'encadrement des Éperviers et un blessé grave, le gardien Kodjovi Obilalé.
Trois semaines plus tard, on ne retient même pas le résultat de la finale, remportée par l'Égypte aux dépens du Ghana (les Pharaons réalisent pourtant une belle performance, en gagnant leur troisième CAN consécutive). Non, ce qui marque, c'est la décision de la Confédération africaine de football (CAF) d'écarter le Togo des deux prochaines éditions de la compétition continentale, pour cause «d'ingérence politique». Et comme c'est le gouvernement togolais qui avait demandé à ses joueurs de se retirer, la sanction est tombée.
Au Burkina Faso, L'Observateur estime que «l'instance de gestion du foot africain vient de prendre l'une de ses décisions aussi inhumaines qu'impopulaires». Le journal fait même de ce dernier épisode «la preuve de la mal-gérance de la CAF. La FIFA, elle, a toujours pris le temps avant de prendre des sanctions (la