Michael Schumacher n’a pas tardé à retrouver ses automatismes. Hier, en l’espace de quelques tours à l’occasion des premiers essais de la saison de F1 sur le circuit Ricardo Tormo dans les faubourgs de Valence, l’Allemand, qui découvrait sa nouvelle Mercedes, a effacé un peu plus de trois ans d’absence dans le paddock. Et donné le sentiment d’avoir repris son ouvrage là où il l’avait laissé au soir du GP du Brésil 2006, lorsqu’il fut poussé vers la sortie par l’écurie Ferrari.
Hier matin, l’ancien retraité a mis le nez hors de son motor-home personnel alors que le soleil pointait à peine. Après une petite réunion technique, il a pris connaissance de son planning pour la première journée des essais privés. C’est avec le sourire qu’il est ensuite allé à la rencontre de ce qu’il détestait le plus du temps de sa première carrière : une foule de journalistes, un mur de photographes et de caméras. Ils étaient près de 300 à l’attendre devant le garage de l’écurie teutonne pour immortaliser les débuts de sa deuxième vie de pilote.
Un clin d’œil par-ci, le pouce levé par-là, offrant une poignée de main toujours aussi vigoureuse à quelques connaissances, le champion a joué le jeu sans le moindre signe d’agacement. Puis, à 15 h 29, le septuple champion du monde est entré en piste. Contrairement à d’autres pilotes dans le passé, le come-back de Schumacher n’est pas motivé par l’argent, puisque son contrat ne lui apporterait «que» 7 millions d’euros, à des années-lumières de ses derniers c