Ça promet. A quatre mois de la Coupe du monde de football, un grand n'importe quoi règne toujours autour de l'équipe de France. En moins d'une semaine, les annonces - souvent contradictoires - se sont multipliées sur l'identité du successeur de Raymond Domenech à la tête des Bleus. Ce jeudi, Le Parisien annonce même un accord de «principe» entre Laurent Blanc, entraîneur de Bordeaux, et l'état-major de la Fédération française de football (FFF).
Pour beaucoup, Blanc fait office de candidat idoine: un passé glorieux de joueur (champion du monde et d'Europe en 1998 et 2000), une reconversion réussie comme entraîneur (le Bordeaux de Blanc, depuis 2007, ne cesse de se bonifier), une communication maîtrisée et enfin une certaine ambition dans le jeu.
Sauf que le coach des Girondins a une nouvelle fois démenti tout accord avec Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF. «Je vais être très court et très poli parce qu'il le faut : je démens tout ce qui a été dit. Point barre», a-t-il expliqué ce matin en conférence de presse.
Son président Jean-Louis Triaud a été encore plus direct, parlant «d'articles farfelus». Jean-Pierre Escalettes, lui, «