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Billet

Domenech, suite et surtout pas fin

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publié le 5 février 2010 à 0h00

La Fédération française de foot (FFF), la direction des Girondins de Bordeaux et Laurent Blanc sont tombés à bras raccourcis sur l'article publié hier dans le Parisien et qui faisait de Blanc, actuel entraîneur de Bordeaux, le successeur certain de Raymond Domenech à la tête des Bleus. Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, sur RMC : «C'est tout à fait faux. C'est ridicule. Je démens complètement.» Jean-Louis Triaud, président des Girondins, sur L'Equipe.fr : «Je n'ai pas à réagir aux articles farfelus des uns et des autres.» Blanc, en conférence de presse : «J'avais dit que je n'en parlerais plus. Bon, je vais le faire quand même. Je vais être très court, très poli : je démens tout ce qui a été dit. Point barre.» Bon. Pour ce que l'on en sait, il n'y a rien de conclu - ni de «promis», pour reprendre le terme du Parisien - entre la FFF et Blanc, sauf à penser qu'Escalettes a fait le coup sans en référer à qui que ce soit au Conseil fédéral. A part ça, le ton outragé des uns et des autres est plutôt paradoxal. Qui a mis le sujet sur le tapis dimanche, en laissant entendre qu'un poste de manager général des Bleus lui irait impeccable ? Blanc, qui avait pourtant promis de ne plus s'exprimer sur le sujet. Qui a ouvert la porte à Blanc, en incluant à son contrat une clause de libération valable en août ? Triaud, l'homme qui ne réagit pas aux articles «farfelus». Et qui a transformé l'après-Domenech en feuilleton