C’est souvent comme ça une ville olympique avant le début du barnum. On prépare tout et on attend. Alors en a-t-on fait trop ? Pas assez ? La ville est bariolée aux couleurs de l’olympisme comme à chaque fois. On s’échange déjà les horribles pin’s aux coins de rue. Tout est propre. Tout le monde veille à ce que ce soit propre. Vancouver, c’est la ville au climat le plus agréable du Canada. C’est pour ça qu’elle est autant appréciée des sans-abri, très nombreux. Ils sont vaguement contenus dans un quartier qui leur est réservé, à un kilomètre à l’est de la zone la plus chic située au nord, près du front de mer. Là où se trouvent les hôtels des officiels du Comité international olympique.
Météo. Les Jeux d'hiver, dont la cérémonie d'ouverture se déroulera dans la nuit de vendredi à samedi, les gens semblent s'en moquer un peu. Pour le moment. Downtown, les boutiques sont bondées. Le commerce marche bien. Comme d'habitude aussi. C'est en tout cas ce qu'avancent quelques commerçants de Georgia Street, une des artères principales. A deux blocks de là, quelques fêlés font cependant la queue dès 8 heures du matin pour dévaliser l'olympic store du centre-ville. D'autres se sont levés à l'aube pour s'arracher les derniers billets pour le hockey, le sport national. Il pleut. Comme d'habitude en cette saison. Les Jeux ? «Attendons de voir, tempère Chris, au comptoir de sa supérette. Ces Jeux ne nous ont encore rien apporté. A part l'aménag